
LA CAMDA dans les starting-blocks pour la foire de CHÂLONS
6 août 2024
Lancement d’une application pour signaler les chenilles processionnaires
19 mars 2025Les chenilles processionnaires, qu’elles concernent le pin ou le chêne, sont de plus en plus présentes en France, notamment en raison du réchauffement climatique. Elles prolifèrent, dévastant la végétation et provoquant des risques sanitaires majeurs. Bien que présentes à la fois en milieu urbain et rural, ces nuisibles affectent particulièrement les forêts, parcs et jardins, mettant en péril la santé des arbres et de leurs habitants humains et animaux.
Deux espèces, des menaces distinctes
Il existe deux types de chenilles processionnaires en France : celles du pin et celles du chêne. Bien qu’elles partagent un mode de vie similaire, leur cycle de vie diffère et leur traitement doit être adapté à chaque espèce.
- Chenille processionnaire du pin : Elle est présente principalement sur les pins et cèdres. Son cycle commence dès l’automne, avec l’éclosion des œufs en octobre. Les chenilles deviennent urticantes à partir de mars et quittent leurs nids entre mars et avril, en procession, pour se transformer en nymphes et, plus tard, en papillons. L’idéal pour les éradiquer est de traiter les nids en automne, lorsque les larves sont encore petites. Entre février et avril les chenilles font leurs processions et descendent de leurs cocon situés en haut des arbres.
- Chenille processionnaire du chêne : Elle se développe sur les chênes et a un cycle similaire, mais il commence plus tard dans l’année. Les œufs éclosent généralement entre avril et mai. Ces chenilles se déplacent également en procession et sont les plus dangereuses au printemps, lorsqu’elles commencent à se nourrir intensivement des feuilles du chêne. Le traitement optimal se fait entre mars et juin, avant que les chenilles ne soient trop nombreuses.
Bien que les périodes de traitement diffèrent, il est important de suivre de près l’évolution des infestations tout au long de l’année.
Les dangers pour les arbres
Les chenilles processionnaires représentent une menace considérable pour les arbres. En dévorant les feuilles et bourgeons des pins et des chênes, elles réduisent la capacité de l’arbre à se nourrir et à croître. Cela peut entraîner un affaiblissement sévère des végétaux, les rendant plus vulnérables aux maladies et aux intempéries, jusqu’à leur mort prématurée. « Ces chenilles réduisent les ressources vitales des arbres, ce qui peut mener à leur déclin total », explique Frédéric Thiebault , directeur délégué de La CAMDA.
Les risques pour la santé humaine et animale
Mais les chenilles processionnaires ne représentent pas seulement une menace pour les arbres. Leurs poils urticants, qu’elles libèrent dans l’air, sont également dangereux pour les êtres vivants. Ces poils peuvent provoquer de graves réactions allergiques, telles que des démangeaisons, des conjonctivites, voire des œdèmes et des troubles respiratoires. « Les chiens, particulièrement exposés aux poils qui tombent au sol, sont les premières victimes », souligne Frédéric Thiebault. Les inflammations causées par ces poils peuvent entraîner des lésions graves, comme la nécrose de la langue chez les animaux.
Bien que les effets chez les humains soient généralement moins graves, les risques de réaction allergique et d’irritation cutanée ou oculaire sont réels. Il est donc essentiel de prendre des mesures de prévention, surtout si vous vivez à proximité de zones infestées.
Les solutions pour lutter contre ces nuisibles
La lutte contre les chenilles processionnaires nécessite une approche ciblée, selon le stade de développement des insectes. Les traitements sont plus efficaces lorsqu’ils sont réalisés au bon moment.
- Lutte biologique : ces traitements, non toxiques, qui se font par pulvérisation sur les arbres, contiennent des bacilles biologiques qui tuent les larves sans affecter l’écosystème.
- Lutte mécanique : Il est également possible de retirer les nids manuellement (en coupant les branches infestées) ou d’installer des pièges autour des troncs des arbres pour capturer les chenilles lorsqu’elles descendent vers le sol.
- Confusion sexuelle : elle consiste à saturer les récepteurs des papillons mâles via l’utilisation de phéromones, perturbant la localisation des femelles.
En fonction de l’infestation, un suivi est réalisé pour garantir l’efficacité des traitements. « En moyenne, seulement 3% des arbres traités nécessitent un second traitement », précise Frédéric Thiebault.
La Camda, une expertise de plus de 50 ans
Nous proposons des solutions de traitement efficaces pour lutter contre les chenilles processionnaires..Nous mettons en œuvre des stratégies de lutte sur mesure, tant pour les particuliers que pour les collectivités, afin de protéger les arbres et les espaces publics, tout en minimisant les risques sanitaires.
Agir au bon moment
La prévention reste l’élément clé pour éviter la prolifération de ces nuisibles. Il est crucial d’agir au moment précis du cycle de vie de chaque espèce de chenilles pour garantir l’efficacité des traitements. En traitant les nids dès l’automne pour les chenilles du pin et au printemps pour celles du chêne, on réduit les risques de propagation et d’infestation future.
Si vous constatez la présence de chenilles processionnaires ou des nids sur vos arbres, n’attendez pas pour agir. Contactez-nous pour mettre en place des solutions adaptées à vos besoins soit par téléphone au 03 26 04 74 00 , soit via notre formulaire de contact